20 mille lieues sous l'hiver
Et c’est enfin l’hiver. J’attendais avec beaucoup de hâte cette période où on s’emmitoufle dans ses couvertures, au coin du feu, où on met ses gros vêtements bien chauds, où on aime entendre le bruit familier de la neige ou le craquement délicieux de la flaque glacée qui vient de se briser sous notre poids.
Hélàs, cette année, l’hiver a décidé de prendre ses quartiers en Amérique. De ce côté de l’Atlantique, point de tempête de froid, point de stalactites, point de bout du nez tout rouge.
Imaginez mon excitation lorsque les météorologues ont enfin prévu enfin des températures négatives, qui sont de surcroît bien arrivées ! À peine le jour levé, j’ouvre un œil, puis j’en ouvre deux, et découvre enfin ce que j’attendais : un paysage blanchi par le gel. Ni une, ni deux, me voilà déjà au bord de l’étang.
L’hiver me ravit enfin de son atmosphère si calme et si froide. Baigné d’une lumière chaude et délicate, l’étang partiellement gelé semble complètement différent. La pâquerette se pare d’une élégante robe de cristaux alors que la glace borde l’eau avec de jolies courbes raffinées, sur lesquelles viennent se refléter quelques rayons de soleil aux reflets dorés. Tout semble silencieux, endormi, seuls les oiseaux brisent le silence de leur chant mélodieux.
2-3/12/2017
À 20 mille lieues d'ici
Nikon D5300
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